8 juin 2008
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08:30
En revenant de la danse, Cécile et moi avons fait un bouquet de fleurs des champs qui
poussent dans notre village. Cécile m'a dit : "je veux qu'on le garde pour toujours"... ce n'est bien sûr pas possible ! Alors dès notre retour, j'ai arrangé le bouquet dans un petit vase en
terre cuite et je l'ai pris en photo... d'une certaine façon, comme ça, on le gardera pour toujours...
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UN JARDIN... A CROQUER !
8 juin 2008
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08:02
Où es-tu, toi qui réchauffes mes jours
Et illumines mes nuits ?
Où es-tu, mon amour,
Dans ce monde de fureur et de bruit ?
Es-tu parti sur les océans immenses,
Tel un marin prophétique,
Tenter ta chance ?
Fais-tu la cour aux océans, mon amanpathique ?
Es-tu parti à l'autre bout du monde,
La tête en bas ?
Pataugerais-tu dans les rizières fécondes
Avec les Chinois ?
Arpentes-tu les déserts infinis
0ù plus rien ne vit ?
Je te vois bien devenir le grand ami
Des sauvages Indiens !
Où es-tu, toi qui embrases mon coeur
Et illumines mes nuits ?
Où es-tu, mon bonheur,
Dans ce monde de fureur et de bruit ?
Tu n'es pourtant pas bien loin de moi,
Si on y réfléchit bien.
Mais moi, éloignée de toi,
Je n'existe plus, je ne suis plus rien.
Je sais que tu vas revenir très bientôt,
Mais ton absence est souffrance.
Quand tu seras là de nouveau
J'aurai enfin, grâce à toi, le coeur qui danse.
(à Mon Chéri, qui était parti toute une semaine faire les vendanges...)
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POEMES et CONTES
7 juin 2008
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Published by Casse-bonbec
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OBJETS Z'ALTERES
7 juin 2008
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08:41
Dans mes rêves et dans mes nuits,
Sans cesse je pense à toi,
Ma douce étoile qui luis,
Ma tendresse et mon émoi.
Sans cesse je pense à toi,
Qu'il fasse jour ou bien nuit,
Et j'en oublie tout l'effroi
Qui a pu hanter ma vie.
Ma douce étoile qui luis
Pour réchauffer mes hivers,
Tu apportes dans ma vie
Le déni de l'éphémère.
Ma tendresse et mon émoi,
J'ai appris de doux frissons
En ta tendre compangine
Dans tes bras polissons.
Qu'il fasse jour ou bien nuit,
Du printemps jusqu'à l'hiver,
Je serai toujours blottie
Contre ta chaleur d'enfer.
J'en oublierai tout l'effroi,
Toutes les peurs, toutes les frayeurs,
Que j'ai connus avant toi
Et tes bras pleins de douceur.
Et tu hanteras ma vie,
Tel un rêve de bonheur
Ou une chance inouïe
Qui m'a frappée en plein coeur.
(Extrait d' "Humeurs Vagabondes", 2002)
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POEMES et CONTES
7 juin 2008
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08:00
Voici le voisin du rosier grimpant rouge,
placé devant la porte condamnée
de notre maison/ancien bureau de poste.
Il s'appelle "Adriana"
et, comme ses fleurs sont jaunes,
on l'appelle "la blonde"
(sans aucune nuance de moquerie).
Regardez les belles fleurs qu'il nous offre :
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UN JARDIN... A CROQUER !
6 juin 2008
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20:37
Où es-tu, toi qui fus mon ami ?
Après notre dernière entrevue,
Dis-moi, qu'es-tu devenu ?
Est-il loin, l'endroit où tu es parti ?
Et comment t'y es-tu rendu,
Après ton affligeant départ,
Dans ce lointain endroit inconnu
Qui ne se situe nulle part ?
Y es-tu allé en rampant
Quand tu as quitté ce monde incolore ?
Ou y es-tu allé en volant,
Avec de grandes ailes multicolores ?
T'es-tu évaporé dans l'atmosphère,
Transformé en brouillard étincelant ?
As-tu été aspiré par la Terre
Jusqu'en son centre brûlant ?
Tu dois me trouver bien curieuse,
Moi qui suis toujours ici-bas
Et qui ai été si furieuse
Quand tu es parti là-bas.
Mais comprends-moi, il faut que je sache,
Si jamais tu t'y trouves encore,
L'endroit où tu te caches
Pour t'y rejoindre, mon ami, après ma mort.
(en souvenir d'un ami d'adolescence, trop tôt disparu,
mais que je n'oublierai jamais).
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POEMES et CONTES
6 juin 2008
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09:30
Devant la maison, nous avons un rosier rouge
qui monte, qui monte, qui monte !
Notre maison est en réalité un ancien bureau de poste,
construit dans les années 1920.
Le rosier est planté à gauche
d'un tout petit escalier
menant à une ancienne porte,
malheureusement condamnée depuis longtemps.
Et à droite de l'escalier...
il y a un autre rosier,
moins impressionnant en taille
mais tout aussi beau,
que je vous montrerai une autre fois...
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UN JARDIN... A CROQUER !
6 juin 2008
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09:00
Quand nous avons emménagé, il y a 3 ans et 1/2,
nous avions un buisson dont les branches partaient dans tous les sens.
Ça m'énervait un peu, cette exubérance désordonnée...
j'ai pensé l'arracher, mais j'ai attendu
de voir la floraison.
Les fleurs sont très jolies,
donc je l'ai gardé.
Parfois, je le taille pour qu'il reste
à peu près compact.
Et il grandit, grandit !
Il doit faire à peu près 2m de haut, à présent.
Et il est en pleine floraison en ce moment,
pour mon plus grand plaisir.
Je ne résiste pas à l'envie
de vous le montrer :
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UN JARDIN... A CROQUER !
6 juin 2008
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08:00
J'ai vu l'image des enfants nus,
Enfants noirs au ventre distendu
Mais à l'estomac jamais repu,
Aux yeux collés par le pus,
Et j'ai demandé à Dieu :
"Que fais-tu pour eux ?"
J'ai vu la folie de la guerre,
Les attentats, la haine meurtrière,
Les armes et les discours pervers
Qui font de notre Terre un enfer
Et j'ai crié jusqu'aux nues :
"Dieu, à quoi penses-tu ?"
J'ai vu des gens dormir dans la rue,
Réduits à n'être plus qu'une main tendue,
Engoncés dans une vie trop exiguë,
Si nombreux qu'on ne les voit plus
Et j'ai pleuré, émue :
"Dieu, mais où donc es-tu ?"
J'ai vu l'injuste maladie
Qui tue les bébés dans leur lit,
Le cancer qui détruit,
La vieillesse qui avilit
Et j'ai hurlé ma révolte, têtue :
"Dieu, au moins, existes-tu ?"
Mais Dieu ne m'a pas répondu...
(Extrait de mon recueil "Humeurs Vagabondes", publié en 2002)
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POEMES et CONTES
5 juin 2008
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10:00
Connaissez-vous l'origan ? C'est l'herbe qui donne
aux "vraies" pizza leur goût délicieux
et inimitable... j'en raffole !
Dans la cuve de la machine à pain, mettre :
Mélange de 150 ml de lait + 200 ml d'eau
1,5 cuill à café de sel
1,5 cuill à soupe de sucre en poudre
2 cuill à soupe d'huile d'olive
Ajouter 500 gr de farine pour pain de campagne
1 sachet de levure
3 cuill à café d'origan
Programme : traditionnel.
Et voilà un bon pain au goût de Provence !
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MIAM le pain
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