Il s'agit d'un plat que nous avons goûté en Espagne : c'est comme une ratatouille cuite dans une grande poêle, mais avec des pommes de terre coupées en dés en plus des traditionnels légumes d'été. Je n'ai inventé que le nom.

Une amie m'avait donné de grosses tomates et une belle courgette ; j'ai acheté une aubergine, un poivron jaune et un poivron rouge et j'ai sorti mes deux sauteuses.

J'ai rincé et coupé mes légumes d'été, mon fils a épluché les pommes de terre.

Ensuite, j'ai mis de l'huile d'olive à chauffer dans chaque sauteuse et j'ai partagé en deux chaque type d'aliment : 1 gros oignon et 2 échalotes, que j'ai fait revenir avant d'ajouter les légumes : 1 grosse courgette, 1 poivron jaune, 1 poivron rouge, 1 aubergine, 4 belles tomates, des patates, du sel, du poivre, des herbes de Provence. J'ai laissé cuire à peu près 45 min en mélangeant régulièrement et j'ai ajouté de l'huile d'olive 2 ou 3 fois en cours de cuisson.

J'ai fait des steaks hachés pour aller avec, mais le plat se suffit à lui-même et peut parfaitement constituer un repas végétarien. Nous avons mangé le contenu d'une poêle hier midi et j'ai mis le contenu de la 2ème au congélateur.

J'ai eu récemment 4 kg de mirabelles par l'intermédiaire d'une amie. Nous en mangeons "telles quelles", j'ai fait une tarte et j'ai fait un essai de confiture sans recette. 

J'ai lavé et coupé les fruits en deux, mon fils a enlevé les noyaux.

Dans mon faitout, j'ai mis 500 gr de mirabelles, 1/2 verre de jus d'orange (juste parce que j'avais envie) et 300 gr de sucre. J'ai fait chauffer jusqu'aux bouillons, puis j'ai laissé cuire à feu doux (sans couvrir) pendant 40 min.

Ensuite, j'ai mis en bocaux.

Verdict : c'est bon mais ça nous semble trop sucré. Si j'en refais, je réduirais la proportion de sucre par rapport aux fruits.

La semaine dernière, ma bouilloire électrique m'a lâchée. A sa décharge, il faut dire que c'était une bouilloire 1er prix, que j'avais eue à Noël 2000... elle avait fait son temps.

Mais j'étais bien ennuyée car je m'en sers beaucoup. Le lendemain, nous devions faire les courses de fournitures scolaires. Direction la grande surface, j'en ai profité pour me racheter une bouilloire. J'ai regardé les prix, je n'ai pas pris la moins chère mais celle qui venait juste après. Simple, sobre, peu encombrante.

Arrivée à la maison, après avoir rangé les courses, je me suis "récompensée" avec un thé. Quand j'ai appuyé sur l'interrupteur, j'ai poussé un petit cri de surprise : c'est une bouilloire magique ! 

L'intérieur s'allume quand on la met en route... le gadget !

En la voyant, Cécile m'a dit :

"lumière bleue qui fait peur"

et nous avons éclaté de rire (les amateurs du Burger Quiz, et plus particulièrement de la séquence "Burger de la mort" comprendront...

Comme j'ai taillé mon laurier il y a quelques temps et fait sécher les branches, je les ai récemment effeuillées et mises en bocaux.

Cécile va régulièrement se promener dans le village, avec des copains qui sont en vacances chez leurs grands-parents ; je lui ai demandé de proposer du laurier à leur grand-mère ; celle-ci a accepté avec plaisir.

Avant de lui donner un bocal, je l'ai habillé au crochet, avec un simple motif de coquilles, en bleu et blanc. Comme pour mes précédents modèles, j'ai décoré le haut avec un ruban qui sert à resserrer l'habillage sur le bocal, et une petite attache afin de pouvoir l'accrocher.

Bon j'avoue que s'il est bicolore, c'est seulement parce que je croyais, en commençant l'ouvrage, avoir suffisamment de laine bleue pour l'habiller en entier. Et zut ! raté ! du coup, j'ai fini avec du blanc et j'aime beaucoup le résultat : on croirait presque qu'il y a deux habillages superposés.

La destinataire a été très surprise et ravie.

Je profite des vacances pour faire des expériences de produits "fait maison". Depuis le temps que j'entends parler de lessive à la cendre, j'ai décidé de tenter le coup.

Le hic, c'est que nous avons peu de cendres : pas de cheminée chez nous, juste un barbecue "minuscropique", comme dit mon fiston... eh bien qu'à cela ne tienne, je ne ferai qu'une petite quantité de lessive ; au moins, si c'est raté, je n'en aurai pas trop à jeter.

J'en ai parlé à des amis qui en font régulièrement, ils m'ont donné des conseils. J'avais déjà aussi regardé les "recettes" sur internet... et je me suis lancée.

Le 1er jour : on mélange 1 volume de cendre (bien tamisée) et 5 volumes d'eau (mais certaines recettes indiquent 1 volume de cendre pour 1 volume d'eau), on met dans un récipient hermétique.

Pendant 2 à 4 jours, on secoue vigoureusement le mélange, plusieurs fois par jour. En reposant, le mélange se sépare à nouveau, ce n'est pas joli à voir LOL

Le jour J : on filtre soigneusement la mixture, plusieurs fois : j'ai utilisé mon chinois garni d'un tissu à fibres assez lâches, puis garni d'un chiffon au tissage plus serré (je les ai lavés rapidement, c'est assez beurk). Ce qu'on récupère, un liquide translucide, un peu beige, c'est la lessive. 

J'ai mis une étiquette rouge tout autour de la bouteille avec un triangle "danger", le mot "lessive" et une tête de mort stylisée pour que personne n'ait l'idée de la boire (et puis bon, mes loulous sont raisonnables, maintenant, ils ont 15 et 12 ans)

N'ayant récupéré, au départ, que 25 gr de cendres tamisées, j'ai eu peu de lessive.... mais j'ai essayé le jour même, évidemment. 

On m'avait prévenue : ne t'attends pas à avoir un "parfum" comme dans les lessives du commerce... le linge propre, ça ne sent rien.

Même en le sachant, ça fait bizarre de sortir de sa machine du linge sans odeur... mais bon, c'est propre, ça marche. J'ai déjà fait 2 lessives avec ma petite "production", et j'ai encore de quoi en faire une.

Il n'y a pas beaucoup de cendres dans le barbecue (on ne l'a pas réutilisé depuis que j'ai fait ma "récolte" de cendres) mais j'ai des amis qui m'ont proposé de m'en donner donc je pourrai recommencer l'expérience.